Pâques, crecelles

ou Bruants et

les «MAI»

à Uruffe

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 Coutumes de France, toujours d'actualité dans notre village.

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  Histoires & traditions

Histoires Pâques, crecelles, MAI

 

Cartes postales

 

 

 

 

(CRECELLE : Marteau dit halère)

(CRECELLE : Trètrèle)





Légende :

Dans la Lorraine, pendant la semaine sainte, Pâques, quand les cloches se taisent, les enfants (bruants) annoncent les offices à l'aide des crécelles nommées aussi trétrèle, qui remplacent les cloches, et ainsi, annoncent les offices religieux.

Le matin à 7 h c'est l'angélus, à 12 h voici midi bon appétit, et à 19 h voici l'angélus.

 

Pâques se célèbre le dimanche qui suit immédiatement la pleine lune de l'équinoxe de printemps.

Le jour du jeudi saint, au Moyen Age, les lépreux avaient le droit de quêter dans les rues, leur crécelle à la main.

(CRECELLE : Browant)

Il est de coutume pour les enfants, à midi et le soir, de se retrouver dans une maison construite par eux, pour prendre les repas, et après la messe, les crécelleurs (bruants) effectuaient leur dernière tournée, et faisaient la quête, à la fin ils se retrouvent à leur cabane pour se partager les dons des habitants, argent, œufs, bonbons, gateaux.

Voilà l'objet utilisé actuellement

crécelle ou trétrèle

LES « MAI »
Cette tradition est encore pratiquée dans notre village et dans de nombreuses régions de France, avec des variantes, toutefois avec le même point commun, les filles, le chambardement ou le charivari.

Dans la nuit du 30 avril au 1 mai les garçons ensemble font le tour du village pour déplacer certains objets : Pot de fleur, banc, volets, matériel agricole et même parfois des portails... Tous ce qui était transportable est susceptible de changer de place. La tradition des "mai" consiste à accrocher une branche en haut de la descente d'eau (chanlate) chenaux en français, des maisons où habite des filles à marier,

Les MAI, c'est une petite branche d'arbre, l'essence des bois utilisés n'est pas innocente: le cerisier par exemple est destinée aux filles disons "coureuses", le charme aux filles charmantes, et le sapin aux bêcheuses.

Cette tradition sert aussi de défouloire, envers les personnes grincheuses, elles ont des objets devant chez elles, ou leur tas de bois a terre. Et ont droit à leurs "chansons" (en fait plus souvent des braillements que des chansons !) un vacarme d'enfer sous leur fenêtre. Eux, souvent passablement éméchés, n'hésitent ni à s'accompagner de tambours et de cors de chasse, ni à cogner les volets des maisons !) de ces habitants grincheux et pas sympa.

Et le lendemain les objets les plus divers ont été déplacés. A chacun d'aller rechercher son pot de fleur, son portique, ses volets, son portail etc....

Quelques jours plus tard les jeunes filles offrent un pot à ces garçons.

Suite à mon enquête je ferai sur cette page une synthèse des régions de France qui pratique ou ont pratiqué ces coutumes en mentionant les variantes..

Merci à toutes et à tous pour votre contribution. Vers la page Histoires anciennes


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Date de dernière mise à jour : 07/09/2012