Lexique généalogiques et numérotation
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Acte : écrit constatant une naissance, un mariage ou un décès.

Agnat : descendant par ligne masculine.

Anthroponymie : étude des noms de famille.

Cognat : descendant par ligne féminine.

Archives : ensemble des documents, quels que soient leur date, leur forme et leur support matériel, produits ou reçus par toute personne physique ou morale, et par tout service ou organisme public ou privé, dans l'exercice de leur activité.

Registres paroissiaux : ensemble des actes de baptême, mariage et sépulture (B.M.S.) jusqu'en 1792. Ils étaient rédigés par les prêtres au niveau de chaque paroisse.

Arbre généalogique : représentation graphique d'une généalogie.

Auteur : ancêtre à partir duquel on débute une étude généalogique.

Dispense de consanguinité : accord donné par un évêque pour un mariage entre cousins.

Etat civil : ensemble des actes de naissance, mariage et décès (N.M.D.) depuis 1792, date à laquelle cette tâche fut laïcisée.

Gedcom : fichier texte reprenant toutes les données d'une base généalogique, et exploitable par tout logiciel de généalogie.

Généalogie ascendante : en partant de vous, vous remontez vers les ancêtres les plus lointains.

Génération : degré de filiation de père en fils : on évalue à 30 ans en moyenne le temps qui sépare 2 générations.

Généalogie descendante : en partant d'un ancêtre auteur, vous descendez jusqu'à vous et vos contemporains.

Implexe : rapport entre le nombre réel et le nombre théorique des ancêtres. Les mariages consanguins en diminuent la valeur.

Ligne directe : lignée verticale entre différentes générations, fils, père, grand-père, arrière grand-père...

Ligne collatérale : frères et soeurs et leurs ascendants ou descendants.

Paléographie : étude des écritures anciennes.

Quartier : ensemble des ancêtres composant une même génération.

Collatéral : descendant d'un ancêtre commun , mais par une autre branche (oncle ou cousin).

Sigles et abréviations :

° : naissance

(°) : naissance illégitime

b : baptisé

ö : né et baptisé

ca : circa, environ, vers

N. : inconnu

? : douteux

desc. : descendance

x : mariage

x 2°/ x 3°/ : remariage

-x- : union illégitime

) ( divorcé

s.a. : sans alliance

Vf : veuf

Vve : veuve

(x) : fiançailles

P : père

+ : décédé

°+ : mort-né

( + ) : inhumé au cimetière de

M : mère

A.D. : Archives départementales

N.M.D. : Naissances Mariages Décès

p : parrain

fs : fils

A.M. : Archives municipales

Toponymie : étude des noms de lieu.

m : marraine

fa : fille

A.N. : Archives nationales

Transcription : copie d'un texte ancien, rédigée en langage actuel.

SOZA - STRADONITZ : numérotation la plus utilisée pour les généalogies ascendantes.

elle consiste à attribuer à chaque ascendant un numéro :



- Vous portez le n°1,

- Votre père porte le n°2,

- Votre mère porte le n°3,

- Votre grand-père paternel porte le n°4,

- Votre grand-mère paternelle porte le n°5,

- Votre grand-père maternel porte le n°6,

- Votre grand-mère maternel porte le n°7, etc...

L'homme a toujours un numéro pair et la femme un numéro impair (n° de l'époux + 1).

Le n° du père représente 2 fois celui de son enfant et celui de la mère 2 fois + 1 celui de son enfant.

La numérotation Eytzinger

ou Stradonitz / Sosa

L'historien allemand Michel Eytzinger est l'auteur de cette méthode.

Elle est plus connue sous le nom de Stradonitz.

Reprise en 1676 par l'espagnol Jérôme de Sosa, généalogiste espagnol qui l'utilise dans sa «Noticia de la gran casa de los marqueses de Villafranca», puis par Gatton en 1883, cette numérotation fut popularisé par Stéphane Kekule von Stradonitz qui la retint pour son «Ahnentafel-atlas».

Cette numérotation présente un double intérêt :

- elle permet de repérer immédiatements les ancêtres suivant leur sexe : tous les hommes sont numérotés pair et les femmes sont numérotées impair ;.

- elle fait apparaître les personnages de l'implexe puisque , dans le cas de mariages consanguins, un ancêtre peut figurer sous deux numéros

 

Remue-méninges

- Un père à un nombre égal au double de son fils et à la moitié de celui de son père.

Exemple : le numéro 4 a pour fils le numéro 2 (2x2) et pour père le numéro 8 (8:2)

 

- Une mère à un nombre égal au double plus un à celui de son fils, à la moitié de celui de son père et à la moitié de celui de sa mère moins un.

Exemple : le numéro 7 est la mère de 3 [(3x2)+1], est la fille de 14 [14:2] et de 15 [(15-1):2]

 

sosa


La numérotation d'Aboville

Cette méthode mise au point vers 1940 par le comte Jacques d'Aboville s'applique aux généalogies descendantes.

Elle repose sur un principe unique : les descendants d'un personnage reçoivent son numéro auquel on ajoute le numéro d'ordre de naissance et ainsi de suite.

Elle présente deux avantages majeurs :

1. Elle comptabilise les générations : un numéro à 3 chiffres signifie que nous sommes en présence d'un descendant à la 3ème génération, un numéro à 4 chiffres, un descendant de la 4ème génération, etc.

Exemple : le porteur du numéro 1-1-1-3 est le descendant à la 4ème génération du numéro 1.

2. Elle reconnaît le chef de famille agnatique qui est le descendant vivant portant le patronyme capitalisant au total des chiffres qu'il a reçu, le nombre le plus faible.

Exemple : dans l'hypothèse ou tous les descendants à la troisième et à la quatrième génération du numéro 1 soient encore vivants, le porteur du numéro 1-1-1 est le chef de famille agnatique

 

aboville


La numérotation Callery

 

C'est une numérotation selon laquelle les ancêtres paternels reçoivent les numéros 1 à 256 et les ancêtres maternels les numéros 257 à 512.

Cette méthode est fondée sur la numérotation d'une lignée patronymique et non plus sur celle des individus.

La numérotation de Pierre Callery (1979) :

- oublie le De Cujus qui ne reçoit pas de numéro,

- privilégie la numérotation des lignées patronymiques, celle du père du numéro 1 au numéro 256 et celle de la mère du numéro 257 à 512.

Si cette numérotation présente l'avantage de distinguer immédiatement la lignée maternelle de la lignée paternelle elle présente également un gros inconvénient : elle ne permet pas de numéroter une ascendance au delà de 10 générations (512 ancêtres).

Pierre Callery, La généalogie, une science, un lieu, quelques éléments techniques pour une recherche généalogique. Paris, 1979 (Bn : 16° G 4628)

callery


La numérotation Meurgey de Tupigny

Cette numérotation n'est utilisée que pour la représentation et la lecture d'arbres généalogiques et non plus pour celles de tableaux d'ascendance ou de descendance.

Le principe de la méthode est également des plus simples : seuls les porteurs du même patronyme, sont considérés.

Chaque génération est notifiée par des chiffres romains et les descendants masculins recoivent un numéro qui est fonction de leur ordre de naissance d'une part et de la branche à laquelle ils appartienne (branche aînée, branches cadettes)

Cette numérotation présente un double intérêt :

1. Elle est réservée aux arbres généalogiques mono-patronymiques et favorise la généalogie agnatique.

2. Elle permet une lecture simultanée de la génération concernée et de l'ordre de succesion des lignages dans cette génération.

© 15/03/1993 - Christian MOREAU -

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